Si les attaques se poursuivent avec la même intensité, le nombre
de 50 victimes fixé dans le «concept loup» pour autoriser
l'abattage sera atteint ces prochains jours, a indiqué mercredi
l'OFEFP. Ce n'est qu'à ce moment-là que le garde-chasse - seul
autorisé - pourra tirer l'animal.
Une analyse génétique effectuée par l'Université de Lausanne a
permis de prouver que le prédateur sévissant dans la vallée de
Tourtemagne était bien un loup. Il a également été constaté qu'il
ne s'agissait pas du même loup que celui du Val d'Hérens. Pour ce
dernier, l'OFEFP a délivré une autorisation de tir début mai.
L'autorisation de tirer le loup de la vallée de Tourtemagne n'a
été délivrée qu'à la condition que des mesures de protection soient
prises aussi rapidement que possible dans la région. «Cette
condition a été posée afin de responsabiliser le canton», a indiqué
à l'ats le directeur de l'OFEFP, Philippe Roch.
Pour l'heure dans la vallée de Tourtemagne, les éleveurs
s'opposent vigoureusement à la protection des troupeaux, ce qui est
inacceptable pour l'OFEFP. Les éleveurs doivent apprendre à vivre
avec le loup et pour les y aider l'OFEFP est disposé à mettre des
bergers à disposition.
Plusieurs d'entre eux sont déjà actifs en Valais. L'utilisation
de chiens de protection est également encouragée. A noter que les
détenteurs de moutons reçoivent des indemnités pour chaque mouton
attaqué. Le 80 % des frais d'indemnisation sont pris en charge par
(news.ch)
