Les blessures infligées au sol favorisent également les
infiltrations d'eau et par conséquent les glissements de terrain, a
expliqué à l'ats François Bossel, ingénieur forestier dans le
canton de Fribourg. Il est toutefois difficile de prévoir
l'évolution des surfaces endommagées par la tempête, notamment en
cas de fortes précipitations.
«Lothar» a par ailleurs contribué à alourdir le bilan des
intempéries d'octobre en Valais. Une bonne partie des troncs
charriés par le Rhône avaient en effet été arrachés par l'ouragan,
a indiqué Jean Combe, de l'Institut fédéral de recherches sur la
forêt, la neige et le paysage (WSL).
Risques d'avalanche accrus
Selon l'institut, les dégâts causés par «Lothar» aux forêts de
protection ne devraient pas, cette saison, augmenter les risques
d'avalanche. Mais la menace pèsera sur les prochains hivers. En
effet, les arbres endommagés et les restes de chablis, qui offrent
cette année encore une protection contre les avalanches,
disparaîtront à terme.
(la/sda)
